“Le Château Croque-Michotte est une propriété familiale acquise en 1906 par mon arrière-grand-père, Samuel Geoffrion, explique Pierre Carle. Il se situe dans la partie ouest de Saint-Émilion sur des graves et des sables anciens sur argiles profondes charriés par la rivière l’Isle. Nous sommes entourés de différentes propriétés de Pomerol. Les 13,67 ha se composent de 74% Merlot, 25% Cabernet franc et 1% de Cabernet-Sauvignon. Nous sommes situés tout proche de Petrus et de Cheval Blanc, sur le plateau qui domine la vallée de la Dordogne.
Nous faisons volontairement de petits rendements entre 25 et 35 hl/ha pour obtenir des vins minéraux et de garde. La nature a ses caprices, je fais avec. Je ne mets pas d’engrais, pas de potasse, j’obtiens des vins avec une acidité élevée ce qui me permet de mettre moins de sulfites. Je veux produire des vins de terroir c’est ce que je recherche avant tout. Un vin de garde peut être agréable à déguster dans sa jeunesse pour son côté fruité, ensuite apparaissent des arômes tertiaires que les gens adorent. Plus le vin est concentré, et plus c’est un vin de garde qui conservera ses arômes qui évolueront bien avec le temps. Depuis 1993, lorsque je suis arrivé à Croque-Michotte, je pratique l’agriculture biologique, comme le faisait mon arrière-grand-père, nous nous sommes équipés de matériel plus moderne, mais la démarche reste la même. Nous sommes certifiés Ecocert, en Agriculture Biologique depuis 21 ans. !
Nous goûtons les raisins pour déterminer le passage des vendangeurs, nous attendons toujours la parfaite maturité, c’est primordial !
Cela fait plusieurs années que nous pratiquons le tri optique afin d’être plus précis. Nous ne faisons entrer dans les cuves que le meilleur. Nous ensemençons la vendange avec des bonnes bactéries qui arrivent congelées et qui vont concurrencer les mauvaises, nous “occupons le terrain”. Cela permet d’attendre le travail des levures sans que le jus s’oxyde. Nous obtenons ainsi une plus grande pureté et netteté du fruit.
Nous vinifions en cuves et commençons les fermentations malolactiques avant les fermentations alcooliques, cela s’entrecroise. L’avantage est d’avoir moins de sulfites. Nous faisons des lots de vinification intégrale en faisant les fermentations en barriques. Je trouve que l’on a une meilleure intégration du bois au cours de l’élevage. L’élevage est de 12 à 14 mois en barriques de chêne français de chauffe moyenne. Grâce à notre grand terroir, nous ne faisons que du grand vin.
Notre millésime 2007 a reçu une médaille d’Or au Challenge international du vin, le 2009 est un grand millésime, il ne nous reste qu’un petit lot pour les clients particuliers, le 2011 est un millésime assez fruité, médaille de Bronze à Mâcon. Le 2012 se goûte très bien, il a obtenu une médaille d’Or au Challenge international du vin. Quant au 2014 médaille d’Or au Concours des Féminalise, il est très agréable avec une bonne assise tannique, un vin bien concentré, de robe grenat aux reflets rubis, au nez, notes de grillé et d’épices douces, arômes de cerise, de mûre qui évoluent vers le pruneau et le kirsch. Un vin velouté, très élégant, assez féminin avec en finale, des notes complexes minérales, de sous-bois et de truffe.
Le 2015 est un grand millésime, je n’ose dire le millésime du siècle… un vin qui a tout pour lui. Notre terroir a régulièrement alimenté en humidité les vignes qui n’ont pas souffert de la sécheresse. Vin au fruit très pur et très net, beaucoup de concentration. Je prolonge un peu l’élevage en barriques car il le mérite. Le 2016 a été sauvé par la qualité extraordinaire des Cabernetsfrancs bien mûrs qui étaient exquis. Lors de prochaines plantations, je vais augmenter le pourcentage de Cabernet franc. L’âge moyen des vignes est d’une cinquantaine d’années.
Nous avons beaucoup de clients particuliers, mais nous demeurons aussi très fidèles à la Place de Bordeaux. Notre vin se retrouve sur les très belles tables de restaurants et chez les meilleurs cavistes.”
Ici, la relation entre la vigne et cette famille a débuté il y a six générations, en 1885. Depuis, chaque parcelle de vignes s'est transmise de père en fils, de père en fille, génération après génération. Le nom Moulin du jura est en souvenir d'un ancien moulin situé sur la Barbanne, petit ruisseau délimitant les appellations Montagne Saint-Émilion et Saint- Émilion. Ce moulin, aujourd'hui remplacé par leurs chais, a existé et fonctionné jusqu’au XIXe siècle. Un vignoble de 10 ha, où se côtoient le Merlot et le Cabernetfranc.
Voilà un excellent Saint-Émilion 2017, d’une belle structure avec beaucoup d’élégance, aux notes de fruits, de cannelle et d’humus, très équilibré au nez comme en bouche, est un vin tout en distinction. Remarquable Lalande-de-Pomerol Les Jardins du Moulin 2016, au nez de truffe et d’humus, un vin corsé, de très belle charpente, d’une belle finale. Et le Montagne Saint-Émilion Château La Croix-Jura 2016, a une robe intense, aux tanins à la fois riches et souples, très équilibré, bien charnu, au nez dominé par les fruits rouges et la truffe, de bouche puissante.
Vignoble de 9,5 ha, sur un terroir de graves et de sables, avec une moyenne d’âge des vignes de 30 à 35 ans. L’encépagement est majoritaire de Cabernet-Sauvignon, puis de Merlot et d’un peu de Petit Verdot.
On se fait toujours plaisir avec ce Saint-EstèpheCru Bourgeois 2016, au nez de violette et de sous-bois, est tout en couleur, avec en bouche ces notes de prune et de cassis surmûris, des tanins puissants mais bien fondus, quand le 2015, mêle charpente et finesse, une bouche puissante, c’est un vingras et corsé, très harmonieux, tout en complexité aromatique (groseille, cassis, fumé...). Le 2014 est un vin de bouche puissante, avec des arômes de framboise mûre, très fin mais charpenté, bien charnu, très parfumé en bouche, d’un bel équilibre pour ce millésime classique.
Beau 2012, fort bien élevé en fûts de chêne durant 18 mois, alliant puissance et distinction, gras, charnu, un vin typé, où dominent les fruits mûrs et les épices, intense au nez comme en bouche avec des nuances de truffe en finale, et nous vous le conseillons, par exemple, avec un navarin d'agneau ou un foie de veau.
Le 2011 est délicieux, tout en arômes, corsé et gras, au nez complexe, corsé et charpenté, avec des senteurs de framboise et de mûre, de très bonne garde. Le 2010, de belle couleur, aux tanins amples et bien équilibrés, charnu comme il se doit, charpenté, avec des arômes intenses (truffe, cassis, sous-bois) et persistants, poursuit son évolution.
“Achetée en novembre 1965 par mon père, cette petite exploitation portait le nom de Domaine de Petit Vauzelle, très connu au début du siècle car étant un Premier Cru de Néac médaillé aux expositions de Paris, Liège et Bordeaux. La superficie est de 6 ha. Depuis toujours le désherbant est banni: la destruction des mauvaises herbes se fait mécaniquement par une succession de travaux superficiels de la terre. Nous évitons les labours profonds (comme cela se faisait autrefois) afin de protéger la vie du sol.
Aucun apport d’engrais chimiques : nous travaillons uniquement avec un engrais organique utilisable en Agriculture Biologique. Ce dernier favorise avant tout la santé du sol ainsi que la vie qu’il contient (micro-organismes, vers de terre…).
Lutte phytosanitaire la plus raisonnée possible : développer la faune auxiliaire tout en diminuant les intrants phytosanitaires. Le dernier cas concret de cette lutte raisonnée est la mise en place de la confusion sexuelle.”
“Après une année culturale un peu compliquée, 2019 sauvé par la pluie du 22 septembre, est un millésime prometteur, on attend la suite...”
Voilà un très savoureux Lalande-de-Pomerol 2016, de belle couleur, au nez de petits fruits rouges caractéristiques (groseille, fraise), d’un bel équilibre, ample et riche, c’est un vin charnu comme on les aime, de garde. Le 2015, médaille d’Or concours des Vins d’Aquitaine 2017, est très représentatif de ce beau millésime classique bordelais, tout en couleur, au nez délicat, avec ces notes très persistantes de fumé et de griotte, chaleureux, de garde.
Le 2014, médaille d’Or au concours des Vins d’Aquitaine 2016, où se mêlent la griotte et l’humus, associe concentration et finesse, de bouche ample, parfumée et fondue, il est de très bonne garde. Le 2013, développe un nez où dominent la fraise des bois mûre et de cannelle, un vin de bouche classique. Le 2012, mêle puissance et finesse, un vin coloré, élégant et intense, très parfumé (petits fruits noirs, humus), avec cette pointe de poivre en finale.
Ces propriétaires sympathiques couvent leur petit vignoble de 6 ha planté sur croupes et plateau de structure argilo-calcaire et dont les vignes ont 35 ans. Les cépagesMerlot (65%), Cabernetfranc (25%) et Cabernet-Sauvignon (10%) sont associés à ce terroirargilo-calcaire et à des soins minutieux (effeuillage, raisins triés avant égrappage, macérations longues, élevage en barriques, dont 1/3 est renouvelé chaque année...).
On est toujours au sommet avec leur superbe Puisseguin-Saint-Émilion 2016, un vin chaleureux, dense, de bouche distinguée, très bien corsé et équilibré, parfumé (griotte, humus...), qui allie concentration aromatique, finesse des tanins et structure au palais, avec une délicieuse finale poivrée.
Le 2015, charnu et gras, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte macérée, avec ces notes persistantes de fumé, de cerise mûre et de poivre au palais, aux tanins amples, un vin complet, de garde, également.
Goûtez leur Moulin Saint-Clair 2016, parfumé, de bouche corsée, avec des notes de sous-bois et de cerise mûre, de bouche ample et fondue, un vin charmeur, qui s’accorde parfaitement avec des cailles grillées ou des spaghettis à la bolognaise.
❤❤❤❤❤ C'est à partir de 1982 qu'Adrien Uijttewaal débute la plantation de vignes, dont la production sera vinifiée en cavecoopérative. Puis, il développe peu à peu son vignoble. Le 1995 est le premier millésime vinifié directement à la propriété sous les conseils de Jacques Boissenot. Le vignoble représente alors une surface de trente hectares. À partir du millésime 2003, son cru est reconnu cru Bourgeois. À compter du millésime 2006, il commercialise la production issue des vignes situées à Queyrac sous la marque Château Gemeillan, reconnue cru Bourgeois à partir du millésime 2009. Plusieurs autres achats de vignes portent ses propriétés à quelque 50 ha. Certificat Terra Vitis et Haute Valeur Environnementale niveau 3.
Belle dégustation avec le Médoccru Bourgeois Château Saint-Hilaire 2017, de robe grenat, charnu, au nez complexe (cerise, épices...), ample, aux notes d?humus, de pruneau et de cassis au palais, un vin tout en bouche, aux tanins mûrs. Le 2016, dont les arômesfruités se marient avec le torréfié de la barrique, aux tanins concentrés, souples, c?est un vin très harmonieux.
Autre réussite, ce Médoccru Bourgeois Château Gemeillan 2017, toujours marqué par ces senteurs très spécifiques de fumé, riche en couleur, au nez délicat où se mêlent la mûre et le cassis, ample et solide, de bouche puissante, avec des nuances de groseille et de truffe, aux taninssoyeux, charnu comme il se doit, de belle charpente.
Le 2016, de bouche ample et typée, alliant structure et rondeur, riche en arômes (griotte, cuir), un vinferme et classique, de très bonne garde. Adrien Uijttewaal
13, route de la Rivière
33340 Queyrac
Tél. : 05 56 59 80 88 Email : chateau.st.hilaire@wanadoo.fr www.chateau-st-hilaire.com
Château LE DESTRIER
❤❤❤❤❤ Un vignoble dans la famille depuis plus de quatre générations. ?En fonction du degré optimal de maturation, la cueillette est élaborée fin Septembre début Octobre, parcelle par parcelle. La vendange est triée manuellement avant d'être mise en cuves thermorégulées pour les vinifications.
Toujours ce beau Saint-Émilion Château Le Destrier cuvée Prestige 2016, un pur Merlot noir issu de vignes de 60 ans sur sol argilo-siliceux (élevage de 12 mois en barriques neuves à 30%), vraiment très bon, avec une jolie fraîcheur, un vinminéral, tendu, où se développent des connotations de prune, de groseille et de fumé, corsé mais velouté, avec cette bouche soyeuse en finale.
Dans la lignée, le 2015, de robe sombre, aux arômes persistants et subtils de petits fruits rouges à noyau, avec des tanins riches et une bouche où l?on retrouve ces fruits mûrs.
Intense et savoureux, le Premium Château Le Destrier Saint-Émilion GC 2016, issu d?un élevage durant 12 mois en barriques neuves à 80%, il est complexe avec ces nuances de fruits mûrs et de notes vanillées, un vin complet, ample et très équilibré, qui poursuit une très belle évolution.
Goûtez le Bordeaux rouge Les Chênes 2016, toujours pur Merlot, sol lié à la Crasse de fer et graves, vieilli en fûts, équilibré, aux arômes d?épices, de fruits rouges cuits et de violette, aux tanins présents et soyeux à la fois, idéal sur un magret grillé.
Olivier Cheminade - Vignobles Cheminade
❤❤❤❤❤ La Scea des Vignobles Marcel Petit, fut créée en 1986 par Marcel Petit , dès 1988, la société s?est enrichie avec les ChâteauxFranc Lartigue et Grande Rouchonne (Saint-Émilion), puis, en 1997, la gestion des vignobles est confiée à Élisabeth et Jean-Pierre Toxé, respectivement fille et gendre de Marcel Petit. Le terroir est constitué de sable et de graves, les sols sont travaillés un rang sur deux, les autres rangs étant engazonnés. Domaine en démarche qualitative tout en respectant l?environnement (certification HVE 3).
Jean Pierre Toxé ?met en vente cette année, les Saint-Emilion Grand Cru 2014, 2015, 2016 et, en Juin, les 2018.
Pour nous, les vendanges se sont bien déroulées, bien que le gel de printemps nous ait privé du volume attendu, mais la qualité est omniprésente. Le millésime 2019 est bien structuré, fruité, coloré, délicatement tannique, rond, avec des degrés élevés aux alentours de 14°, c?est un grand vin !?
Superbe Saint-Émilion GC Château La Grande Rouchonne 2016, une cuvée puissante et chaleureuse, aux nuances finement toastées, un vin riche en matière, d?excellente évolution.
Très joli Saint-Émilion GC 2016, aux notes de fruits rouges mûrs caractéristiques, aux tanins à la fois riches et soyeux, de bouche ample, très réussi. Vous allez apprécier aussi le 2015, issu de vignes de 42 ans, assemblage de 70% de Merlot et parts égales de CabernetsFranc et Sauvignon, 12 mois en barriques dont 1/3 de fûts neufs, aux senteurs d?humus et de cassis mûr, un vin de bouche ample et fondue, riche en arômes (cerise noire, cuir, sous-bois) comme en structure. Le 2014, a une robe rouge cerise limpide, et développe un nez de griotte mais aussi des arômes de cassis et de pivoine.
Elisabeth et Jean-Pierre Toxé - Vignoble Marcel Petit